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Cryogénie

La cryogénie à l'ILL

En s'installant à Grenoble, l'ILL s'est installé en terrain favorable car la cryogénie y était déjà bien développée. Toutefois, il faut rappeler qu'au début des années 70, les cryostats à hélium liquide n'étaient pas encore monnaie courante, et les cryostats à dilution étaient balbutiants, très peu puissants et difficiles d'utilisation.

Au lieu de partir à la conquête de températures de plus en plus basses, le grand mérite de l'ILL et de ses partenaires privilégiés, le CNRS/CRTBT (Grenoble) et le Walther-Meissner Institut (Garching/Munich), est d'avoir popularisé la cryogénie en développant des cryostats fiables, faciles d'utilisation et permettant de changer d'échantillon de plus en plus rapidement. Là où on comptait en semaines au début, on compte en heures maintenant.

Il faut aussi rappeler que les avancées notables évoquées dans ces pages ont capitalisé sur le travail de plusieurs équipes en France et en Allemagne. Par exemple, pour en arriver aux cryostats à dilution modernes, il aura fallu des inventions successives comme, par exemple, les échangeurs à poudre d'argent (Giorgio Frossati, CNRS).

Quelques points clé

L'action du groupe cryogénie, dans les premières années de l'ILL, est illustrée ici via le développement de quelques équipements cruciaux :

Le contenu de ces pages doit beaucoup aux 19 premiers rapports annuels de l'ILL :

et à la mémoire des anciens de l'ILL, du CRTBT/CNRS, du CEA et de Garching/Munich.