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Surveillance de l'environnement

L'ILL exploite un laboratoire de surveillance de la radioactivité dans l'environnement, qui est agréé par l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et qui fait partie du réseau national de mesure (RNM) géré par l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Les résultats des mesures effectuées sont rendus publics par leur intermédiaire sur le site du RMN.

Que surveille-t-on, au juste ?

Il s’agit de contrôler la radioactivité dans tous les compartiments de l’environnement. Cette surveillance radiologique implique quelque 1500 prélèvements d’échantillons par an, qui donnent lieu à  5000 analyses !

  • L’eau, tout d’abord : eaux de pluie, eaux des nappes phréatiques, eaux de rivières (Drac et Isère) sont soumises à nos contrôles. Il en va de même pour toutes les sorties d’eaux non radioactives du site : eaux pluviales, eaux usées, eaux de refroidissement.
  • L’air n’échappe pas non plus à notre surveillance : contrôle du niveau de radioactivité ambiante et recherche de présence de tritium, d’aérosols radioactifs, d’iode.
  • La surveillance concerne aussi des bio-indicateurs terrestres (lait de vache, herbe, certaines productions agricoles comme les salades, le maïs …), et aquatiques (poissons, roseaux). Enfin la radioactivité du sol et des sédiments dans les cours d’eau fait également l’objet d’une surveillance en effectuant l’analyse de prélèvements réalisés dans ces milieux. L'objectif est de s’assurer de l’absence d’impact radiologique sur la chaîne alimentaire dans la cuvette grenobloise.

Deux types de surveillance sont assurés

  • Une surveillance en continu, au moyen de stations situées en différents points de l’agglomération.
    Deux au nord : au pied du pylône météo à la pointe de la presqu’île, et plus loin vers le nord ouest, à la Rollandière, et deux au sud : sur le toit de la piscine Chorier-Berriat, et au Mûrier, au dessus de St Martin d’Hères.
  • Une surveillance en différé, sur la base des échantillons prélevés régulièrement puis analysé en laboratoire. Le rythme de ces prélèvements est fixé réglementairement ; il peut être annuel comme sur le maïs, ou beaucoup plus fréquent comme dans l’eau.